Terapias analgésicas


Poemas comovedores de que me lembro quando estou dorido (e a minha animalidade e a minha mortalidade se me multiplicam em sussurros angustiados):

[...]

Et j'écoutais voler sur ta tête les anges ;
Et je te regardais dormir ; et sur tes langes 
J'effeuillais des jasmins et des oeillets sans bruit ; 
Et je priais, veillant sur tes paupières closes ; 
Et mes yeux se mouillaient de pleurs, songeant aux choses 
Qui nous attendent dans la nuit. 

Un jour mon tour viendra de dormir ; et ma couche, 
Faite d'ombre, sera si morne et si farouche 
Que je n'entendrai pas non plus chanter l'oiseau ; 
Et la nuit sera noire ; alors, ô ma colombe, 
Larmes, prière et fleurs, tu rendras à ma tombe 
Ce que j'ai fait pour ton berceau. 

À ma fille Adèle (Victor Hugo)

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